Quand l'amour se résume à un mot [ Amadeus ]

La journée était froide, le vent glacial et l'ambiance mortelle, le soleil n'était pas encore levé, enfin peut-être que si mais on ne le verrait pas, la couche nuageuse était bien trop épaisse. Le vent était froid violent et pénétrant, c'était vraiment pas une journée à s'aventurer vers les montagnes, pas un animal à l'horizon, pas un courageux qui avait mis le nez dehors en ce jour, rien désert, maléfique. Ce paysage était laid, on ne pouvait dire autre chose, laid et dangereux. Trouvez donc un animal capable de venir ici, maintenant. Oui, le nom vous brule la langue, vous avez l'image de l'animal dans la tête et la peur vous paralyse. Oui il est là, Mistral.

Le vent ébouriffait son pelage sans parvenir à trouver une faille, il n'avait ni chaud ni froid, ni faim ni soif, il n'était ni heureux ni malheureux il était comme on dit souvent: placide. Aucune émotion sur le visage, aucune différence dans sa façon de marcher, car tout simplement rien n'avait changé. Il était toujours fou à lier, sadique et associable, il était toujours le même, sans une once d'évolution, sans une once de changement. Il marchait d'un pat sur mais léger, il avait un regard dur mais sans expression, une fois de plus il s'élevait face à ce monde qu'il détestait tant. Lui il pensait à Amadeus, au fait qu'il fallait maintenant qu'elle gagne en force noire pour avancer mais il ne voulait pas faire d'elle une copie de lui, il ne voulait pas faire comme avait fait son propre père. Pourtant il devait la rendre un peu plus sadique, si elle voulait avoir les tueurs de ses parents il lui faudrait bien ça. Lui, un être dont personne ne savait réellement qui il était, la profondeur de sa folie et encore moins tout le reste, tout le sadisme et la rage qui se consumait en lui. Il n'y avait en cette Licorne rien de bon, que du mauvais mais personne ne pouvait l'éliminer, sa force, sa puissance, son intelligence et son expérience étaient impressionnantes, qui pouvait l'arrêter hormis la mort? Personne, irrévocablement personne, tout ceux qui avait essayé était dans un autre monde, cet animal était invincible.
Cependant une seule chose perturbait Mistral: l'évident retour de son père. Cela l'avait tracasser durant une semaine, mais maintenant il avait sa conclusion: il le voit, il le tue. C'était clair net et précis, Darkmind était une bête morte.

Mistral s'arrêta d'un coup, dans sa tête, la voix de son géniteur lui parlait " Je suis de retour fils, je suis de retour... " Cette voix était fantomatique et lointaine, différente des autres fois, le mâle releva sa tête et Mind' était en face de lui, répétant encore et toujours qu'il était revenu, Mistral se planta devant lui, le regard assassin, son père eu un sourire sadique, le même que celui du fils, puis disparu, une hallucination, encore. Il était à cran, il hennit puis hurla dans le vide:

- Tu ne m'auras pas cette fois, vient et tu verras à qui tu as à faire. Ne m'appelle plus jamais fils, tu n'es pas mon père !

Ce cri avait fait explosé la rage qu'il avait envers cette pourriture, envers ce qui lui avait servit de père. Un maigre buisson était à sa droite, d'un coup de sabot rageur il le réduit à néant. Le grand mâle repris son chemin en courant, mettant le plus de distance possible entre lui et le lieu de l'hallucination. Il en avait tellement marre de sa folie mais il ne pouvait rien faire à part subir, subir et souffrir, quoi que souffrir ne le dérangeait pas, bien au contraire. Au bout d'un moment à courir il s'allongea sur un tapis de feuille morte, certainement crée par le vent qui commençait d'ailleurs à devenir moins fort, au grand plaisir des oreilles de ce Mistral. Il posa son menton sur ses pattes avant et ferma les yeux, essayant d'oublier la vision de son père...
Un bruit comme un craquement de branche le réveilla soudain, il se leva, vif comme dans le temps et orienta tout ses sens vers l'origine du bruit, d'après l'odeur, il n'avait aucun soucis à ce faire, cette odeur il la connaissait que trop bien, la seule personne qu'il puisse aimer de tout son coeur: Amadeus

La Licorne nommée Amadeus se reposait tranquillement dans un lieu sans vie. Etrange me direz vous mais c’était son lieu de méditation depuis un bon nombre d’années . Le vent fort réfrigérait Amadeus . celle-ci habituer a la chaleur de la fusion , n’aimait gère ces températures . Ama’ voulait se lever , elle déplia donc les antérieurs puis bascula pour étendre ses postérieurs , celle-ci avait une envie de se dégourdir les membres . Elle s’enfonça au pas dans ce lieu désertique , sans le soleil pour éclairer la direction d’Amadeus mais bon on arrivait a voir tout de même . La Licorne aux reflets bleus violets et regarda les nuages . Ce temps n’avait pas l’air de vouloir se lever … Une bourrasque de vent vint dans la tête d’Ama’ ce qui fit voler ses crins dans tout les sens . Elle reprit sa marche peut de temps après qu’elle se soit stoppée , les roches s’étendaient à perte de vue . Petit à petit , la Licorne aperçut un autre équidé au loin , Amadeus le reconnu de suite , Mistral. Ses oreilles se dressèrent d’un coup en le regardant, elle n’avait pas entendu les cris qu’avait émit celui ci . Les crins de la jument continuaient de virevolter dans le vent puissant, elle suivit Misti de loin mais le perdit de vu en quelques secondes . Ama’ baissa la tête , regarda les traces et les suivit toujours dans la même allure. Un certain temps passa et la Licorne revit Mistral , coucher sur un tas de feuilles mortes que le vent avait déposer . Elle faisait très attention de ne pas se blesser en mettant les sabots dans un trou trop profond , le risque de se casser quelque chose était assez important ici . Elle continua de marcher et craqua une brindille sèche, ce qui avait sans doute alerter le mâle de sa présence , puis elle rejoignit Misti .

- Salut (: pourquoi galopais-tu comme sa ? -

Amadeus se coucha tranquillement . Ses antérieurs se plia suivit des postérieurs. Elle laissa échapper un souffle puis regarda Mistral. Ce paysage avec ses aspect monotone était peut être fait pour méditer mais pas pour manger , c’était l’un des principaux problèmes des endroits pareils, totalement … désertique . Heureusement d’un sens qu’il y avait l’alpha .

Été comme hivers qui quitte sa place la perd ...

- Pars jeune guerrier, pars tant qu'il en ai encore temps. Ne te soucis de rien, je défendrai ta place et ton honneur aussi vivement que si il s'agissait du miens, je te laisserai jamais seul Flamme, où que tu iras les tiens t'accompagnerons et a ton retour tu sera acclamé comme un héros, crois moi, je ne mentirais pas, non, mais je ferais en sortes que tes actes deviennent des exploits. Je ferai de ton nom une légende et tu trônera au côté de moi même et de Fury comme les figures incontournables de ce clan. Que tes pat te t'accompagne vers elle, rattrape la, cris lui ton amour, aussi fort que tonne les cascades, dit lui à quel point elle compte pour toi, fait lui ouvrir les yeux, ne fait pas, non surtout pas la même erreur que moi. Soutient le regard des puissants, montre toi digne d'être le compagnon d'une guerrière comme elle, prouve lui que sans toi elle ne sera plus rien et que toi sans elle tu n'existe pas, affronte les plus grands dangers pour la protéger, que ce soit des ours, des loups ou des menaces encore plus grandes, sa vie est plus importante que la tienne si tu l'aime vraiment du plus profond de ton être. Cours, cours comme si ta vie en dépendait quand elle voudra te voir et profiter de ta chaleur les nuits hivernales. Hurle, hurle ta rage de l'avoir perdue si tôt, mais lutte, oui lutte pour qu'elle redevienne ta moitié, sans elle tu es la moitié de toi Flamme, une pâle imitation de toi, le reflet de ton être et encore c'est beaucoup en dire. Fait d'elle une princesse, que dis-je une reine et glorifie là chaque jour de ta bonté, de ta bonne humeur et de ton sourire. Construis un Empire pour ses yeux et un monde pour son rire, fait la régner dans ton coeur et apporte lui tout l'amour et l'adoration qu'une reine mérite. Tel le guerrier que tu es bats toi quand les autres diront du mal d'elle, donne lui une raison de rester : l'Amour, l'Amour avec un grand A, celui qui est vrai, pur et sans faille. Flamme si tu me promet de faire ça, je te laisse partir et ensuite revenir parmi les notre et je ferai en sorte que ta bavure devienne un signe de courage.

Une longue, une interminable tirade durant laquelle elle avait à peine respiré, elle avait dut faire vite avant que Flamme ne soit trop loin pour l'entendre, elle se releva, fit de son mieux pour ne pas pleurer à nouveau, elle se morfondrai plus tard. Eslle s'assit ensuite et imperturbable refit son visage de glace mais avec tout de même cette pointe de douceur qui changeait tout, même le sens du vent ...
Mistral se souvenait de ce jour comme si c'était hier, de l'époque où il se nommait encore Flamme et qu'il aimait Grise, mais voilà, maintenant dans son coeur ainsi que dans sa folie trônait Amadeus. A sa question il ne sus pas vraiment quoi répondre, c'était pourtant simple, elle savait parfaitement qu'il avait des hallucinations. 1 . 2 . 3 :

- J'ai vu mon père, enfin vu ....

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